C’est faire d’un lieu une partie de soi-même.
C’est l’endroit où tu passes ta vie.
Habiter, c’est s’approprier un lieu avec la volonté d’y construire tout à la fois une harmonie personnelle, familiale et environnementale.
En général, habiter c’est habiter dans une maison. Sinon, il y a habiter un personnage, être habité.
C’est être de quelque part. Le lieu où l’on vit constitue à la fois un facteur d’identification et le caractère d’une personne.
(Association royale des Architectes du Hainaut occidental)
C’est s’approprier un lieu pour “être au monde” .
Loger chez quelqu’un ce n’est pas habiter.
Habiter, c’est avoir un truc durable qui nous ressemble et que l’on choisit.
Au sens littéral, avoir un toit au-dessus de la tête. L’architecture a la capacité de sublimer ce besoin fondamental qu’est le fait d’avoir sa propre place dans le monde. J’habite donc je suis.
Au sens du territoire, c’est demeurer quelque part. Au sens du logement, c’est demeurer dans un espace couvert et fermé. Dans l’imaginaire collectif, c’est le rapport de l’homme à l’environnement.
Habiter, ce n’est pas uniquement une question de logement, c’est aussi s’intégrer dans la vie du lieu que l’on habite.
Vivre dans un espace que l’on agence de manière à ressentir un épanouissement individuel, une proximité harmonieuse avec l’autre, un équilibre avec le monde.
Le mot « habiter » interroge à la fois le lieu, ses limites et ses qualités et le comment on investit ce lieu. Deux fondamentaux de la relation de l’homme avec son environnement proche.
Habiter n’est pas uniquement se loger. Plus que jamais, la notion doit inclure des composantes sociologiques majeures et des réponses aux avancées de la durabilité.
Habiter, c’est se protéger.
C’est élire le point à partir duquel j’embrasse le Monde.